Pourtant tout avais l'air d'aller. Je n'étais pas censé être triste. Pourtant...

Il est loin, pourtant a coté de moi mais si loin. Ses yeux ne se pose plus de la même manière sur moi. Je le sais, je le vois. Je le ressens. Ca me fait tellement mal au coeur, je fais des efforts pour contrôler mes paroles, ne pas le blesser mais rien ne va. Je veille pour lui pour l'avoir ne serai-ce qu'un peu dans mes bras. Mais non il n'y a rien. Tous les matins je me lève a 5h pour réussir ma vie et assurer notre avenir.

Je ne me sens bien nul part désormais. Ah si à la Pâtisserie. Il n'y a que la que je suis bien.

Au faite, papa est partis. Il a prit des affaires cette fois.

C'était pour quand le prochain? Maintenant, histoire de vider mon coeur. Mais je n'arrive pas a le vider complétement.

Ce ne sont pas mes pâtisseries.

Je ne parle pas. Je n'ai pas d'amis. Je ne sais pas sourire.

Mes lettres noirs, sur mon papier blanc.

Les lettres de mon coeur, sont des lettres rouge sang.

Les roses noires sur ma tombe.

Les larmes froide qui coulent sur tes joues.

Redresse la tête s'il te plais n'efface jamais ce sourire qui m'a montré que tu m'aimais.

 

Gaëlle.

Je l'ai déjà dis : "Je ne vis pas avec le passé, c'est lui qui vit avec moi."

Il  y a des paroles qui sont sortis de sa bouche et qui me font tellement mal. Vous me direz je l'ai bien cherché. A trop vouloir en savoir, on finit par tout savoir.

Ca me hante et ça me fait mal.

G : "Elle a dormit avec toi P*"

V : "Oui."

G : "Vous avez fais des choses?"

V : "Non."

G : "Tu l'as aimé?"

V : "Seulement comme une soeur."

Je la déteste seulement parce qu'il l'a aimé comme une soeur.

G : "Tu es sortis longtemps avec O*?"

V : "2 semaines."

G : "Vous avez fais des choses?"

V : "Oui."

G : ".. Quoi?"

V : "Elle m'a B....ER."

G : "D'accord. Et toi?."

V : "Je n'ai rien fais."

G : "Tu es sur?"

V : "Oui."

G : "Elle était habillé?"

V : "Non juste en culotte."

G : "C'était bon?"

V : "Oui."

G : "........."

Rien que de l'écrire me fais monter les larmes au yeux. Je suis tellement jalouse. Je n'arrive pas a ne pas y penser. Il m'a brisé le coeur.
J'ai sans cesse l'image au fond de ma tête. Je ne suis pas la première. Et j'ai l'impression qu'il pense a elle quand je suis dans ses bras.

Aujourd'hui je découvre les joies de l'enfance. Je découvre enfin ce qu'est le bonheur de faire de la balançoire, de vouloir s'élever haut dans le ciel pour caresser les nuages. J'aime m'élancer sur ce cheval fou a ressorts. J'aime sauter a l'élastique et sauter à la corde... Et pourtant je suis toujours seule.

Aujourd'hui j'ai 19 ans, quelque mois et quelque jours.

On m'as volé mon enfance. J'ai grandis trop vite.

Il y a 7 ans, 1 mois et 3 jours, j'ai faillis mourir.

C'était un mercredi de septembre. Le mercredi 17 septembre 2003 pour être plus exact. Il faisait chaud tellement chaud. J'avais 12 ans et je venais de faire ma rentré en 5 ème. Il était midi et je sortais du collège, je rentrais pour la première fois avec une amie. J'ai attendu pour traverser. Le feu était rouge, le petit bonhomme vert . J'ai traverser et lui a grillé le feu.

"12h00 : Sonnerie, fin des cours.

12h10 : Le professeur d'art plastique nous libère.

Avec Maëva on est sortie du lycée. On a pris le chemin habituel. On a dit au revoir a Quentin. On rigolais, je pense que je n'avais jamais autant ris que ce jour la. On parlait, oh oui on parlait gamines de 12 ans amoureuses.
Elle de Mickaël, moi de Quentin. Ont étaient petites ont rigolaient.
Et j'ai pas traversé au bon endroit. Je voulais a tout prix rester avec elle. Alors on a continué. On a marché mais a un moment il fallait traverser.

12h25 : On a traversé la première partie.. tout c'était bien passé.

Maëva : " Gaëlle!!!!!!!!!!"

Je ne vis pas avec le passé, c'est lui qui vit avec moi.

Voila quelque années que je me sens divaguer. Je me sens partir au loin, sans que personne ne puisse me retenir et encore moins me rattraper. Je suis entouré de monde et pourtant je suis tellement seule. Il fait chaud tout autour de moi mais j'ai tellement froid. Personne ne se doute de rien un sourire fige mon visage et pourtant je serre les dents et personne ne remarque rien. Personne n'a remarqué que je vis dans une bulle remplis de mots plus sombre les uns que les autres. Je rêve d' hurler a n'en plus respirer. Je rêve de voir la mains de quelqu'un se tendre vers moi. Je pris le ciel pour avoir une épaule sur laquelle pleurer, sans qu'on me pose de question, sans qu'on me dise que tout va s'arranger. 

On m'appelle Gaëlle, mais appelez moi Mike.