Je viens de rentrer du travail. Je suis pleine de farine. Il ne viendra pas. Pas de je t'aime, pas de tu me manques. Rien. Le vide.

"Quoi qu'il arrive je viendrai." Faux.

Papa est rentré au final.

Des fois j'aimerai être la victime d'un tueur en série. Comme ça je ne serai plus ma propre victime.

Je n'arrive pas a me calmer, j'ai trop mal, je suffoque, mes yeux pleurent tous seuls. Je me déteste.

Pourtant tout avais l'air d'aller. Je n'étais pas censé être triste. Pourtant...

Il est loin, pourtant a coté de moi mais si loin. Ses yeux ne se pose plus de la même manière sur moi. Je le sais, je le vois. Je le ressens. Ca me fait tellement mal au coeur, je fais des efforts pour contrôler mes paroles, ne pas le blesser mais rien ne va. Je veille pour lui pour l'avoir ne serai-ce qu'un peu dans mes bras. Mais non il n'y a rien. Tous les matins je me lève a 5h pour réussir ma vie et assurer notre avenir.

Je ne me sens bien nul part désormais. Ah si à la Pâtisserie. Il n'y a que la que je suis bien.

Au faite, papa est partis. Il a prit des affaires cette fois.

C'était pour quand le prochain? Maintenant, histoire de vider mon coeur. Mais je n'arrive pas a le vider complétement.

Ce ne sont pas mes pâtisseries.

Je ne parle pas. Je n'ai pas d'amis. Je ne sais pas sourire.

Mes lettres noirs, sur mon papier blanc.

Les lettres de mon coeur, sont des lettres rouge sang.

Les roses noires sur ma tombe.

Les larmes froide qui coulent sur tes joues.

Redresse la tête s'il te plais n'efface jamais ce sourire qui m'a montré que tu m'aimais.

 

Gaëlle.